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  • Madmagz rejoint l’AFINEF

    Madmagz rejoint l’AFINEF

    Madmagzetaffinef_230614En rejoignant l’AFINEF, Madmagz se joint officiellement à la mission de l’Association de promouvoir, valoriser et développer la filière numérique de l’éducation. Cette adhésion marque la reconnaissance de Madmagz comme acteur influent sur le marché du numérique éducatif.

    Madmagz défend le développement du numérique dans l’Education

    En adhérant à  l’AFINEF, composée aujourd’hui de 37 membres parmi lesquels Microsoft, Texas Instrument et Bayard, le premier site français de création de journaux scolaires numériques Madmagz officialise son engagement dans le secteur éducatif numérique et se joint pleinement à la mission de l’Association de promouvoir, valoriser et développer la filière numérique de l’Education en France et à l’international. Madmagz approuve également les 25 propositions de l’AFINEF pour renforcer l’impact économique et sociétal des nouvelles technologies dans l’éducation et la formation.

    Madmagz contribue à la structuration des professionnels du numérique

    L’adhésion de Madmagz entre dans la démarche de l’AFINEF de fédérer et structurer les professionnels de la filière numérique de l’Education pour parler d’une seule voix auprès des autres acteurs institutionnels et associatifs du secteur de l’Education et de la Formation Professionnelle. Elle contribue également à l’objectif de l’AFINEF de développer de nouveaux marchés pour cette filière, au travers d’une démarche collective d’innovation technologique, économique, sociale et pédagogique.

    Cette nouvelle entrée marque ainsi la reconnaissance de Madmagz comme acteur innovant et influent sur le marché du numérique éducatif ainsi que de son expertise sur les apports pédagogiques de la création de journaux scolaires numériques.

    Louis Derrac, Responsable Education chez Madmagz : “Nous nous réjouissons de l’adhésion de Madmagz à l’AFINEF avec qui nous partageons la mission d’encourager le développement de la filière numérique de l’Education. Nous sommes fiers de représenter la filière numérique de l’Education auprès des autres acteurs de l’Education et de la Formation Professionnelle Continue et nous nous engageons à contribuer au débat et au développement des usages du numérique dans l’Education, aux côtés des autres membres de l’Association. Madmagz est convaincu que l’expertise et le prestige de l’AFINEF et de ses membres lui seront grandement bénéfiques”.

  • LogoSapience présente la nouvelle version de Wizzbe

    LogoSapience présente la nouvelle version de Wizzbe

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    Destiné à tous les établissements du primaire à l’université, Wizzbe dispose non seulement des fonctions de gestion de matériel mais ajoute de la pédagogie à tous vos équipements.

    En effet, Wizzbe c’est notamment :
    • La possibilité de travailler en tout lieu et sur tout type d’équipement : ordinateurs, ordinateurs portables, tablettes (Android, Windows, iPad), TBI…
    • Travailler en mode « connecté » ou « déconnecté »
    • Gérer le parc d’équipements : tablettes, ordinateurs…
    • Un convertisseur universel des documents (de tous les formats : audio, vidéo, images, textes…)
    • Mettre à disposition des élèves de façon sécurisée : des documents, des exercices, des manuels, des applications.
    • Un générateur d’exercices pluridisciplinaires adaptés par niveau
    • Des interfaces dédiées à l’évaluation : en direct (mosaïque des écrans, dialogue…) et en différé (éditions de rapports…)
    • L’interopérabilité : possibilité de charger des listes d’utilisateurs, connecteurs ENT, Moodle…

    Plus d’infos :
    LogoSapience est une PME créée en 1995 et basée à Angers. Logolab®, produit de référence de la société, est la solution de laboratoire de langues déjà déployée dans près de 3000 établissements scolaires en France et à l’étranger. L’approche pédagogique reste essentielle dans le développement de nouvelles applications, aussi Logosapience se distingue en innovant constamment et par sa réelle connaissance des pratiques enseignées, ce qui lui vaut d’être aujourd’hui un acteur majeur en France aux services des Collectivités et de l’Education.

  • Comment coproduisons-nous notre environnement numérique marchand ?

    Comment coproduisons-nous notre environnement numérique marchand ?

    tagcolloque-scientifique

    Avec le développement du web sémantique, de l’internet des objets et de l’intelligence ambiante, les utilisateurs des Technologies Numériques de l’Information et de la Communication (TNIC) sont conduits à produire une grande quantité de traces numériques (Mille, 2013) durant leurs activités de consommation. Ces traces constituent autant de données permettant de renseigner les pratiques, les désirs et les centres d’attention des consommateurs (Kessous, 2012). Aussi, les marchands qualifient généralement ces traces de big data.

    Les big data jouent un rôle important dans le système de communication médiatisée que compose le marché (Barthes, 1964 ; Callon et Muniesa, 2005 ; Cochoy, 2004). Du côté de l’offre, elles permettent d’alimenter des systèmes d’information plus ou moins sophistiqués de façon à soumettre automatiquement aux consommateurs des informations dites pertinentes. Par effet ricochet, du côté de la demande, elles doivent alors faciliter les activités de recherche et/ou de découverte d’information marchande.

    Les big data ont donc pour finalité d’instaurer et/ou d’améliorer la coproduction d’une partie des services proposés par les e-commerçants. C’est pourquoi, dans cette communication, nous souhaitons mettre au jour la façon dont se font ces processus de co-création : à travers les big data, comment les consommateurs d’aujourd’hui participent-ils à produire leurs environnements numériques marchands ?

    ***

    Pour répondre à ce questionnement, nous commençons par définir la notion de « big data ». Pour ce faire, nous nous appuyons sur l’analyse des archives du New-York Times. Nous montrons alors que, du point de vue des acteurs engagés dans le développement des big data, la notion « big data » désigne ce mouvement qui consiste à intégrer les technologies de télécommunications, celles de l’intelligence artificielle et celles de stockage et de traitement des données (Vayre, 2014). Le/les big data renvoie(nt) ainsi à un système d’information (cf. schéma 1) et à un processus de documentation (cf. schéma 2).

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    Schéma 1 : Le système d’information big data

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    Schéma 2 : Le processus de documentation big data

    Ensuite, nous exposons comment le système d’information big data permet de redéfinir les modalités d’interaction entre les offreurs et les demandeurs. Ce système instaure en effet de nouvelles passerelles informationnelles qui modifient le travail d’enquête que les offreurs déploient pour communiquer et/ou innover (Mallard, 2011 ; Vayre, 2013). À partir de données de première et de seconde main, nous pointons alors comment ces derniers distribuent les activités cognitives (Hutchins, 1995 ; Suchman, 1993) nécessaires à l’organisation de la personnalisation des environnements numériques marchands. Ce faisant, nous soulignons le rôle des technologies d’apprentissage artificiel dans le processus de documentation big data.

    Pour finir, afin de bien comprendre comment les consommateurs contribuent à créer leurs propres environnements numériques marchands, nous dégageons les principes fondamentaux de l’apprentissage artificiel (Cornuéjols et Miclet, 2013). Nous présentons alors les principales techniques qui permettent aux machines d’inférer, de façon plus ou moins supervisée, une règle d’action optimale (e.g. : pousser ou non tel produit ou tel message) dans une situation donnée (e.g. : tel consommateur, qui a fait telles actions, est en train de regarder tel produit). Nous verrons ainsi que ces systèmes apprenants sont des sortes d’extensions formatées et intégrées des cognitions individuelles des consommateurs (Brangier et al., 2009) et que ce sont à travers elles que ces derniers coproduisent leurs environnements numériques marchands.

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    En conclusion, nous montrons que les big data doivent permettre aux marchands d’articuler les principes de massification et de personnalisation. Du point de vue de l’organisation du marché, le système d’information big data a en effet pour principal fonction d’associer deux logiques souvent distinctes : celle d’exploitation et celle d’exploration (Duncan, 1996 ; March, 1991 ; Mothe et Brion, 2008). Tout l’enjeu de la coproduction des interfaces numériques marchandes est alors de considérer les capacités de créativité des consommateurs (i.e. : stratégie d’exploration ; Akrich, 1998 ; Certeau, 1990 ; Mallard, 2011 ; Voirol, 2011) afin de mieux les capter (i.e. : stratégie d’exploitation ; Cochoy, 2004).

    En d’autres termes, à travers les technologies d’apprentissage artificiel, le processus de documentation big data est avant tout un moyen d’automatiser, soit d’exploiter efficacement, de nouvelles stratégies d’exploration des marchés.

    Références

    •  Akrich M. (1998). Les utilisateurs, acteurs de l’innovation. Éducation permanente, (134), 79-89.
    • Barthes R. (1964). Rhétorique de l’image. Communications, 4 (4), 40-51.
    • Brangier E., Dufresne A. et Hammes-Adelé S. (2009). Approche symbiotique de la relation humain-technologie : perspectives pour l’ergonomie informatique. Le travail humain, 72 (4), 333-353.
    • Callon M. and Muniesa F. (2005). Economic markets as calculative collective devices. Organization Studies, 26 (8), 1229-1250.
    • Certeau (de) M. (1990). L’invention du quotidien. Arts de faire. Paris : Gallimard.
    • Cochoy F. (2004). La captation des publics : « c’est pour mieux te séduire mon client… ». Toulouse : Presses Universitaires du Mirail.
    • Cornuéjols A. et Miclet L., (2013). Apprentissage artificiel. Concepts et algorithmes. Paris : Eyrolles.
    • Hutchins E. (1995). Cognition in the Wild. Cambridge: MIT Press.
    • Kessous E. (2012). L’attention au monde. Sociologie des données personnelles à l’ère numérique. Paris : Armand Colin.
    • Mallard A. (2011). Explorer les usages : un enjeu renouvelé pour l’innovation des TIC, in Denouël J. et Granjou F. (éds). Communiquer à l’ère numérique. Regards croisés sur la sociologie des usages. Paris : Presses des Mines, 253-282.
    • March J.G. (1991). Exploration and Exploitation in Organizational Learning. Organization Science, 2 (1), 71-87.
    • Mille A. (2013). De la trace à la connaissance à l’ère du Web. Introduction au dossier. Intellectica, 1 (59), 7-28.
    • Mothe C. et Brion S., (2008). Innovation : exploiter ou explorer ? Revue Française de Gestion, (187), 101-108.
    • Suchman L. (1993). Plan and situated actions : the problem of human-machine communication. Cambridge: Cambridge University Press.
    • Voirol O. (2011). L’intersubjectivation technique : de l’usage à l’adresse. Pour une théorie critique de la culture numérique, in Denouël J. et Granjou F. (éds). Communiquer à l’ère numérique. Regards croisés sur la sociologie des usages. Paris : Presses des Mines, 127-158.
    • Vayre J.-S. (2013). Le big data et la relation client. Quand les traces numériques organisent l’échange marchand. 12e Journées Normandes de Recherche sur la Consommation : Société et consommation.
    • Vayre J.-S. (2014). Manipuler les données. Documenter le marché. Les implications organisationnelles du mouvement big data. Les Cahiers du Numérique, 9 (1), xx-xx.

    Positionnement scientifique

    [callout]Section scientifique de rattachement

    • Section 19 – sociologie, démographie.

    Méthodes appliquées

    • analyse documentaire (qualitative et quantitative) ;
    • entretien semi-directif et analyse thématique ;
    • observation in-situ et observation participante.

    Terrains d’enquêtes

    • Données de seconde main :

    1 ouvrage de référence en apprentissage artificiel (Cornuéjols et Miclet, 2013) ;
    147 documents d’archives du New York Times ;
    28 articles de journaux écrits par des professionnels du big data ;
    18 courts entretiens diffusés sur Internet et réalisés auprès de professionnels du big data.

    • Données de première main :

    10 entretiens semi-directifs réalisés auprès de directeurs scientifiques ou de fondateurs de start-up proposant des solutions marchandes big data ;
    2 observations in-situ réalisées lors de 2 journées évènementielles organisées par 2 entreprises proposant des solutions marchandes big data.
    3 observations participantes conduites dans le cadre de 3 partenariats réalisés avec 3 start-up toulousaines proposant des solutions marchandes big data.[/callout]

    Voir le programme complet du colloque scientifique Ludovia#11

    Voir le profil de  Jean-Sébastien Vayre sur Ludovia 2014