Catégorie : POINT DE VUE

  • Écrans interactifs, guide d’achat pour l’enseignement

    Écrans interactifs, guide d’achat pour l’enseignement

    Dans le secteur éducatif, les écrans interactifs sont des dispositifs indispensables pour transmettre des informations en toute praticité. Pourtant, pour les acheter, quelques critères doivent être pris en compte.

    L’achat d’un écran interactif doit prendre en compte plusieurs critères dont la taille de l’écran, le prix et bien sur les performances et la fiabilité de l’appareil.

    La taille de l’écran interactif a-t-elle une importance ?

    Alors que de nombreux écrans tactiles interactifs remplacent les tableaux blancs interactifs (TBI), les professeurs s’attendent à une surface d’écran utile dont ils estiment avoir besoin, afin de poursuivre leur pratique pédagogique. Les tailles d’écran de 70″ (178 cm) et plus sont typiquement recommandées dans l’environnement classique d’une salle de classe, afin d’assurer à chaque élève une vue correcte de l’affichage.

    De plus grands éléments visuels sont propices à la participation et à l’attention des élèves. Mais, lorsque les écoles se mettent à adopter une approche plus collaborative de l’enseignement et de l’apprentissage. Il est possible de mettre en place un nombre d’écrans de divers formats bien plus important, que ce soit dans la même pièce, en tant qu’affichage principal de la classe, ou dans des espaces de travail en groupes, à d’autres endroits de l’école.

    Souvent actuellement, un écran interactif abordable et destiné à remplacer un TBI est de plus petite taille, ceci est compensé par une définition plus haute, et par plus de clarté.

    Par exemple, un TBI standard mesure 77″ (196 cm) En tenant compte de cette amélioration de la définition et du format d’écran large, il est recommandé de remplacer les TBI de 77″ par des écrans interactifs de 65″ (165 cm).

    Le prix de l’écran interactif est-il un facteur déterminant ?

    Le prix constitue toujours un facteur, mais l’écart se réduit entre les écrans interactifs et les autres technologies interactives. L’ensemble de la solution du tableau interactif avec un vidéoprojecteur ultra courte focale ne fait pas beaucoup de différence en termes de coût, face à une solution d’écran tactile de haute définition et ne nécessitant pas de vidéoprojecteur ou de calibration.

    Par ailleurs, même si le prix est un facteur décisif, certains établissements ne se concentrent pas seulement sur le prix affiché, ils optent surtout pour les produits qui leur sont indispensables. Par exemple, les écoles choisissent d’investir dans des tablettes pour chaque élève. En revanche, lorsqu’il s’agit d’enseigner en groupe, elles optent pour les écrans interactifs comme étant des appareils facilitant l’apprentissage actif ou inversé, où les élèves apprennent ensemble, sur des supports vidéo en ligne ou autres.

     

     

    Les logiciels interactifs sont-ils rédhibitoires ?

    À une certaine époque, lorsque SMART et Promethean étaient seuls sur le marché, les utilisateurs se trouvaient bloqués quand ils n’arrivent pas à utiliser le logiciel interactif fourni avec le TBI qu’ils ont acheté.

    Les écrans interactifs dernière génération ont l’avantage d’être également interopérables et compatibles avec les différents logiciels du marché. Les utilisateurs peuvent, en l’occurrence, ouvrir des fichiers natifs des anciens fournisseurs de TBI comme Promethean ou Smart, ou encore partager des données entre les élèves, les écoles ou d’autres établissements.

    Écrans interactifs, plus que de simples écrans ?

    Avec le passage à une approche collaborative de l’enseignement, les écrans interactifs font à la fois office de points de rassemblement et de dispositifs d’annotation.

    Avec le SMART KAPP iQ 65’’, le contenu affiché sur l’écran est visible par tous les utilisateurs en temps réel sur leur appareil quelque soit l’endroit où ils se trouvent. Ces derniers peuvent y contribuer en annotant le contenu affiché depuis leurs appareils connectés.

    Le Mondopad 70 de la marque Infocus est parfait pour la visioconférence et l’annotation, il dispose de la technologie LightCast pour le partage d’écran.

    Nous évoquons également les écrans tactiles easypitch advance pour leur offre complète. Ils disposent de 32 points de contact et possèdent un routeur Wifi intégré offrant la possibilité de créer des points d’accès Wifi. L’android embarqué vient étoffer cette gamme de easypitch. Enfin, d’autres modèles peuvent être contrôlés vocalement et gestuellement.

    La maintenance et la garantie des écrans interactifs, sont-ils des problèmes critiques ?

    Le dernier facteur à considérer lors de l’achat d’un écran interactif est sa garantie. Comme cet équipement joue un rôle majeur dans le domaine éducatif, il faut qu’il soit opérationnel à 100%. C’est pourquoi les acheteurs donnent une réelle importance sur la possibilité de faire une réparation ou un échange rapide. C’est d’ailleurs pour cette raison que certains fournisseurs proposent une garantie s’étalant sur plusieurs années et assurent une réactivité sous quelques heures.

    La technologie de base des écrans interactifs varie peu, les différences entre les modèles sont donc subtiles et faire le bon choix nécessite une bonne analyse des attentes et des habitudes de travail de chaque établissement.

    De plus, contrairement au monde de l’entreprise, le secteur éducatif est moins sensible aux marques. Les processus d’achat étant souvent allongés et les budgets restreints. Ce sont finalement la qualité des services et la fiabilité de l’interlocuteur qui priment sur sa notoriété. Les établissements scolaires souvent encore en phase d’appréhension de ce type de nouvelles technologies, ont besoin d’être rassurés et accompagnés dans le déploiement de leur solution interactive.

    Ainsi, sur ce marché qui ne cesse de croitre en compétitivité, le rapport qualité-prix est plus que jamais la clé du succès pour les revendeurs et fournisseurs du secteur.

     

     

     

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  • Entre Bett 2017 et  Eduspot France . . . quelques considérations

    Entre Bett 2017 et Eduspot France . . . quelques considérations

    Le BETT (British Educational Training and Technology Show), salon mondial du numérique pour l’éducation, s’est tenu à Londres du 25 au 28 janvier dernier. Cette manifestation a réuni en quatre jours plus de 800 exposants, 528 conférenciers, quantité d’ateliers et 34 500 visiteurs venus de 138 pays.

    Savez-vous que la France s’est placée en quatrième position parmi les 40 pays exposants au Bett 2017 ?

    Les 8,9, et 10 mars se tiendra au Palais des Congrès de Paris la première édition des rencontres du numérique pour l’Éducation : Eduspot France sous le patronage de l’Afinef.  Il s’agira d’un moment d’échanges sous diverses formes, exposition des innovations en cours, conférences, réunions et formations, lancements et plus encore.

    À la mi-temps entre ces deux évènements, voici mon «rapport  ; )«  sur la présence française à Bett 2017 suivi de quelques considérations sur le numérique dans nos écoles.

    Une québécoise francophone à Bett 2017

    Bavarder en français pendant ces quatre jours en immersion anglaise, quel plaisir !

    Le Guide du salon,  dont vous pouvez voir la couverture ci-dessus, est l’oeuvre de Copilot Partners, membre de l’Afinef.  Ce livret, parfait pour les exposants des firmes françaises explique quelques caractéristiques du Royaume Uni et du Bett 2017.

    Il intéresse aussi le visiteur francophone car on peut y lire le programme des activités du pavillon France, y trouver les 20 organisations françaises exposantes.  On y propose quelques conférences et une sélection des entreprises multinationales membres de l’afinef  particulièrement présentes en France ; un petit bijou qui m’a été très utile.

    CANOPÉ est particulièrement remarquable par l’active présence de l’académies d’Aix-Marseille.  Un court dossier bilingue, anglais/français est offert au visiteur qui lui annonce les prochaines rencontres de l’Orme 2017 qui se tiendront à Marseille les 31 mai et 1er juin prochain.

    Je n’ai pas eu le plaisir de discuter avec chacun des exposants,  mais ceux avec lesquels j’ai échangé quelques mots m’ont patiemment et avec beaucoup de charme expliqué les particularités de leur produit.

    L’excellent tour d’horizon de Benjamin Gans pour le EdFab,  ainsi que le très coloré et dynamique reportage de Jennifer Elbaz dans Educavox, BETT 2017 : mais encore ? affichent chacun à leur manière quelques aspects de la gigantesque foire qu’est le Bett.

    La « culture matérielle » à l’ère de la transformation numérique de l’école

    Je recoure à l’ancien terme « culture matérielle » au sens ethnographique pour parler des « outils informatiques ».   Si je l’emprunte, c’est pour plaire à Michel Guillou qui propose un petit glossaire  « pour causer du numérique ».  Je crains les erreurs terminologiques.

    Les produits Edtech sont partout.  Bett en a présenté d’innombrables quantités. Mais ils ne sont définitivement pas tous égaux. Voici les questions que Matthew Lynch, dans The TECH EDVOCATE suggère de poser avant de faire l’acquisition d’un produit dans le domaine du numérique pédagogique (EdTech).

    1 – Une formation est-elle offerte avec le produit ?
    2 – Les développeurs du produit proviennent-ils du domaine de l’éducation ou sont-ils principalement Techies?
    3 – Comment est le service à la clientèle.  Seront-ils sensibles aux problèmes rencontrés par le consommateur que vous êtes ?
    4 – Quelles précisions sont offertes relativement l’utilisation du produit (matériel, logiciel, périphérique)?
    5 – Ai-je besoin d’acheter quoi que ce soit d’autre pour faire le fonctionner adéquatement et atteindre son plein potentiel?
    6 – Le produit résulte-t-il d’une recherche et de la contribution d’enseignants à son développement?
    7- Le produit est-il flexible et évolutif?
    8 – Enregistre-t-il des renseignements sur les étudiants et, dans l’affirmative, comment les données sont-elles gérées?
    9 – Y a t-il quelque chose de comparable pour moins cher ou gratuit?

    Assurez-vous de poser toutes les questions qui vous semblent importantes.  Une bonne façon de savoir si vous obtenez un bon produit d’une entreprise fiable est de discuter avec quelqu’un qui travaille pour l’entreprise et lui poser toutes vos questions. Vous saurez alors qu’on vous fournira l’assistance dont vous avez besoin lorsque vous en aurez besoin.

    Et quoi faire de tous ces produits qui envahissent non seulement notre quotidien mais de plus en plus nos écoles ? Je propose cette réflexion de quelques collègues du Québec.

    « À travers des entrevues avec des spécialistes des systèmes éducatifs québécois, découvrez des exemples d’utilisation du numérique en pédagogie, les avantages, mais également les limites et les enjeux éthiques qu’une telle utilisation soulève.
    L’émission, fut tournée en marge du Colloque international e-éducation sur la mobilité et l’enseignement tenu en novembre 2016, à l’Université TÉLUQ. »

    Plus d’infos :
    L’école du futur, TÉLUQ 

    Vous pouvez aussi lire dans École branchée :
    ecolebranchee.com/2017/02/07/tendances-educatives-numeriques-bett-2017/
    ecolebranchee.com/2017/02/08/retour-bett-2017-quelques-decouvertes/
    ecolebranchee.com/2017/02/09/education-industrie-miracles-ken-robinson/

  • Autoportrait du blogueur en découverte de Médiation : guide du randonneur pédagogique à l’usage des rookies !

    Autoportrait du blogueur en découverte de Médiation : guide du randonneur pédagogique à l’usage des rookies !

    Cela faisait un moment que j’avais laissé mon carnet de voyage pédagogique prendre la poussière. Je ne sais plus comment doser et faire. Je me pose un tas de questions qui vont de la légitimité à la structure de la phrase. Je manque d’un médiateur d’écriture…

    En quête d’un chemin nouveau de lecture, j’ai relu l’Autoportrait de l’auteur en coureur de fond écrit par Haruki Murakami. Je suis un peu comme un rookie face à cet apologue en forme de carnet d’entraînement. En écrivant ces quelques lignes, je reprends après une période de diète kilométrique et, comme pour l’auteur, le plus excitant n’est pas la course mais le chemin pour y arriver.

    Autoportrait pourquoi ?

    J’ai lu, il n’y a pas si longtemps sur un fil twitter que le partage avait quelque chose à voir avec l’ego pour ne pas dire l’auto-promotion. C’est en partie vraie, écrire un article ou un billet est d’abord une aventure personnelle. C’est un partage et souvent on en attend quelque chose de l’autre. C’est un moment de profonde réflexion et d’engagement. Ecrire, comme courir, est un plaisir personnel qui n’a souvent de sens que pour soi.

    Murakami l’exprime bien lorsqu’il écrit“Je crois que j’ai pu courir depuis plus de vingt ans pour une raison simple : cela me convient. Ou du moins, je ne trouve pas cela pénible. Les êtres humains continuent naturellement à faire ce qu’ils aiment et cessent ce qu’ils n’aiment pas.

    Il y a une part de jubilation à l’écriture, comme à celle de la conception d’un scénario pédagogique.

    Un plan qui se déroule sans accroc ?

    On court pour soi mais on écrit, quelque part, pour être lu. Il faut alors que le texte fasse sens, favorise l’apprentissage de l’élève et satisfasse les besoins de l’enseignant. La relation professeur – élève a quelque chose de plus qu’écrivain – héros : la personnalité.

    Enseigner, c’est d’abord le plaisir de concevoir et de rêver. C’est la joie de l’interactivité qui fait qu’un plan ne se déroule pas sans accroc et tant mieux ! Nous ne sommes pas le Colonel Hannibal Smith et la scénarisation n’est pas l’Agence Tous Risques. Nos élèves nous demandent en permanence à (s’) ajuster. C’est une opération bien plus complexe que l’écriture d’un blog ou d’un billet. C’est un monologue interprétatif que j’entretiens avec le livre de Murakami. Avec l’élève, il faut passer au dialogue.

    Du dialogue ou de la médiation

    Si l’on prend la définition de wikipédia : “La médiation est une pratique ou une discipline qui vise à définir l’intervention d’un tiers pour faciliter la circulation d’information, éclaircir ou rétablir des relations. Ce tiers neutre, indépendant et impartial, est appelé médiateur”. Un premier problème se pose alors ; toute mon introduction est-elle donc un hors sujet magistral ? Pas si sûr ! Lire est un dialogue avec soi-même ; une occasion de penser le monde autrement et de se poser des questions. C’est vrai tout cela, mais c’est un peu juste pour parler de médiation. On est tout au plus en dialogue avec soi-même, et alors ?

    Baudelaire, le premier des médiateurs ?

    Oui, mais alors concrètement…. c’est quoi un médiateur et qu’est-ce que la médiation ? Je me souviens de mon formateur de lettres à l’IUFM (oui, oui, il y a eu quelque chose entre l’Ecole Normale et les ESPE) qui nous avait révélé un secret de la poésie. C’était un moment qui tenait moins de l’enseignement que du parcours littéraire. J’ai lu, souvent entendu, mais jamais vraiment écouté, ces quelques vers de Baudelaire :

    La Nature est un temple où de vivants piliers

    Laissent parfois sortir de confuses paroles ;

    L’homme y passe à travers des forêts de symboles

    Qui l’observent avec des regards familiers”.

    Oui, nos élèves et nos stagiaires traversent parfois nos formations un peu comme dans un tunnel. Le paradoxe : Baudelaire dans le poème Correspondance plaçait le poète entre l’humanité et le monde sensible. C’est l’intermédiaire, celui qui accompagne à la recherche du savoir. Accompagner, ce n’est pas faire à la place, mais donner la main.

    L’enseignant est médiateur car il facilite le chemin de l’élève. Sa qualité d’expert lui donne parfois les clefs qu’il convient de dévoiler à l’élève.

    Le plus dur aujourd’hui n’est pas d’accéder à l’information mais de la transformer en connaissance. Il est nécessaire alors d’avoir un intermédiaire. Comme le poète, l’enseignant écoute, transmet et parfois révèle. Le plus important n’est pas la réponse mais la question et la manière d’y répondre. Je suis sur la piste mais ce n’est pas suffisant… comment accompagner les élèves sur les sentiers de la connaissance ?

    Et si c’était finalement Socrate !

    Il y a quelque chose de la maïeutique dans la médiation.

    Pour pasticher, Socrate « L’art de faire accoucher les projets ».

    Il s’agit d’être à l’écoute, poser des questions, accompagner. On l’imagine se promener le long des allées d’Athènes à qui voulait l’entendre. Sa méthode est celle du parcours. Apprendre se fait au travers de l’échange avec l’autre.

    D’ailleurs, son élève Platon se moque un peu de lui quand il ne supporte pas celui-qui écrit au lieu d’écouter. Il y a une mise en abîme de notre sujet dans cet exemple car il a fallu la médiation de ses disciples pour que sa pensée nous arrive. C’est une belle leçon de se dire que celui qui transmet n’est pas le centre de la pièce. Il n’est qu’un intermédiaire au service de l’élève. L’élève n’est pas un passager que l’on prend en charge, c’est un acteur que l’on aide à progresser. L’ego, s’il y en a, ne s’exprime qu’au travers de la réussite de l’autre.

    Et pour aller au biomimétisme

    La comparaison semble facile et drôlement à la mode ; pourtant, il y a quelque chose que la nature nous inspire. La classe ou plutôt l’établissement est une ruche qui s’ignore. Elle permet de connecter des individus pour dépasser le cadre de sa communauté. Elle conduit progressivement l’élève à voler de ses propres ailes. L’École est un projet de société que l’enseignant médiateur fait partager. Il y transmet les valeurs des frontons de la République : liberté, égalité et fraternité. Il pollinise ces principes pour la réussite de tous et l’avenir de chacun.

    La médiation, une posture

    Dans cet incubateur pédagogique qu’est la classe, quelques règles sont à mettre en place : bienveillance, ne pas juger, échanger, partager son savoir, savoir-faire pour engager au changement. Parce qu’adopter la posture de médiateur, c’est accepter une partition qui se joue au rythme de l’apprenant. Peut-être que la médiation n’existe pas en elle-même car le chemin ne se fait jamais tout seul. Peut-être qu’il ne peut y avoir que co-médiation ?

    Pour en revenir à mon problème du début, il y a quelque chose de l’ego dans le fait d’écrire ou d’enseigner pour les autres. Il y a celui de penser que l’on a les qualités pour transmettre aux élèves. Il y a aussi la force du temps qui passe qui nous rend toujours plus humble.

    A ce stade de ce qui ressemble à une conclusion, je n’ai toujours pas parler de numérique. C’est normal, dans ludomag, comme à ludovia,

    ce qui compte c’est le projet de l’élève, par l’élève et pour l’élève. L’outil numérique est le facilitateur au service de la réussite de nos jeunes.

    Vous l’aurez compris, je ne suis pas un spécialiste de la médiation mais j’ai un début de piste : car le plus important ce n’est pas d’écrire mais de réfléchir ensemble.

     

    Sources :
    Autoportrait de l’auteur en coureur de fond, Haruki MURAKAMI, Belfond, 2009
    Médiation, wikipédia
    Les fleurs du mal, Baudelaire, 1857           

     

    Photos : pixabay.com

  • A l’ère du numérique, faut-il encore apprendre?

    A l’ère du numérique, faut-il encore apprendre?

    EIDOS 64 est un évènement sur une journée qui a lieu dans les Pyrénées Atlantiques, une année en Béarn, une année côté Basque ; mercredi 25 janvier, ce fut l’occasion de découvrir André Giordan, professeur à l’Université de Genève qui a tenu une conférence sur le sujet : « A l’heure du numérique, faut-il encore apprendre »?

    « Beaucoup de jeunes d’aujourd’hui pensent qu’il n’est plus nécessaire d’apprendre puisqu’avec le numérique, il suffit de cliquer, on a tout de suite le savoir« .

    Pour André Giordan, ce n’est pas aussi simple et ce n’est pas parce que les jeunes ont grandi avec le numérique qu’ils savent.

    « Apprendre, ce n’est pas simplement mémoriser ».

    « C’est gérer des informations et les intégrer par rapport à un système de pensée« , ajoute t-il.

    L’enseignant peut aussi avouer ne pas tout savoir, « c’est un changement de culture éducative ».

    Découvrons en résumé dans l’interview ci-contre, les principaux axes de sa réflexion.

    Plus d’infos : andregiordan.com

    Tous les articles et interviews d’EIDOS 64, janvier 2017, sont à retrouver sur www.ludovia.com/tag/Eidos-64-2017 et sur notre chaîne Youtube.

  • Utiliser YouTube en classe, pourquoi pas ?

    Utiliser YouTube en classe, pourquoi pas ?

    Certains d’entre eux étaient d’ailleurs invités à une table ronde au salon de l’Éducation en novembre dernier intitulé : « Les YouTubeurs bouleversent-ils l’enseignement ?« .

    Sciences, histoire, art, droit, philo, littérature, SVT, linguistique, mathématiques… on y trouve des contenus dans toutes les disciplines ! Les vidéastes qui alimentent ces chaines sont des passionnés, parfois ils ont même été profs… Ils abordent avec légèreté, mais sérieux, des thématiques très variées et n’entendent évidemment pas faire concurrence à l’école.

    Ces vidéastes, modestes et talentueux, acceptent tout juste le qualificatif de “vulgarisateurs”. Ils le sont néanmoins de fait et ce serait dommage de ne pas profiter de leur travail pour enrichir nos cours !

    Concrètement ces vidéos peuvent être utiles à l’enseignement de plusieurs façons.

    Tout d’abord elles peuvent servir aux professeurs pour creuser une thématique, se former à une démarche, se tenir à jour dans une discipline. On trouve vite à partir d’une chaine qui nous intéresse, d’autres vidéastes travaillant sur des thématiques voisines et le choix est souvent assez large. Par exemple les chaines “Hygiène mentale” et “La tronche en biais” sont idéales pour s’initier à la zététique (ou scepticisme scientifique), bien utile en cette période où il est demandé aux enseignants de savoir faire face aux théories du complot.

    Des vidéos peuvent aussi être utilisées avec les élèves, non pour remplacer un cours, mais pour l’introduire ou l’enrichir : comme point de départ, pour une analyse critique en cours de chapitre, en guise de complément ou comme élément de révision tout est possible. Le plus souvent les sources indiquées en description sous la vidéo ou les commentaires permettent de creuser le sujet, de relativiser un point de vue exprimé ou de corriger une erreur éventuelle.

    De plus les élèves peuvent solliciter directement le vidéaste via les commentaires ou les réseaux sociaux pour poser des questions et avoir des précisions.

    Les coups de coeur « Youtubeurs » de Stéphanie à découvrir ici.

  • L’enseignement à distance en 2017 : vers la 4ème révolution

    L’enseignement à distance en 2017 : vers la 4ème révolution

    L’enseignement à distance a toujours été très sensible à l’environnement économique, social et psychologique du pays où il s’exerce. De 1850 à 1940, l’enseignement à distance est resté dans une position minoritaire par rapport à l’ensemble du système éducatif. Mais, très rapidement, l’enseignement à distance a dû s’adapter aux grands événements mondiaux qu’a connus le monde. Deux révolutions l’ont marqué. La 4ème mutation s’annonce et se précise pour 2017.

    La 1ère révolution de 1940-1944

    La 2nde guerre mondiale a secoué gravement le monde et l’Europe en particulier qui a vu naître ce grand cataclysme. Le monde scolaire et universitaire n’a pas bien sûr échappé à ce cataclysme. Les structures pédagogiques se sont dissoutes, les écoles occupées, les enseignants impuissants à assurer leur fonction, les élèves dispersés sur tout le territoire et notamment dans les campagnes où l’on se croyait plus à l’abri.

    1ère révolution de l’enseignement à distance : s’adapter en allant vers les élèves plutôt que de faire venir ces derniers dans les écoles. Les cours par correspondance ont connu alors un fort développement grâce au fonctionnement cahin-caha de la poste.

    2ème révolution : les trente glorieuses – 1944-1974

    Dans la foulée, il n’a plus été question de supprimer l’enseignement à distance qui avait été dopé par les circonstances de la guerre. Non, le succès était tel que les pouvoirs publics ont dû maintenir et même développer cette méthode pédagogique.

    Avec une cible prioritaire : les malades, les militaires (nombreux blessés), les expatriés et tous ceux qui veulent profiter du développement économique de reconstruction pour acquérir rapidement des compétences professionnelles.

    3ème révolution : de 1975 à 2015, l’enseignement à distance ou l’école de la seconde chance

    Les crises économiques, après l’euphorie des années précédentes, se succèdent. Le plein emploi disparaît et laisse apparaître du chômage de plus en plus accentué.

    Les ruptures d’emplois proviennent en partie de tous ceux qui ont quitté le système scolaire sans véritablement avoir acquis un métier. Les « petits boulots » sans compétence particulière peuvent apporter une certaine satisfaction en périodes de plein emploi car on les sait passagers. Pas en temps de difficultés économiques où les « petits boulots » risquent de perdurer. D’où l’appel à l’enseignement à distance pour acquérir un véritable 1er emploi. Elèves plutôt jeunes (22-26 ans) et sans formations professionnelles attestées.

    4ème révolution : année 2017 et suivantes : vers l’explosion du numérique

    Le développement a commencé dès l’année 2016. Mais il sera beaucoup plus significatif dès l’année 2017 et les périodes suivantes. Conséquences : des nouveaux métiers apparaissent et des méthodes de travail qui laissent tout un pan de professionnels déjà insérés dans la vie économique en plein désarroi. Comment hisser son degré de compétence ?

    En cours du soir ? Très difficile après une journée de travail et les déplacements parfois lointains qu’ils génèrent.

    En formation présentielle ? Difficile aussi de quitter son emploi pour plusieurs semaines (voire plusieurs mois) pour se former !

    Reste la solution du mix-pédagogique : l’enseignement à distance avec e-learning et périodes courtes de présentiel.Voilà la 4ème révolution de l’enseignement à distance !

    Cette forme pédagogique se doit alors de satisfaire une clientèle plus mûre (30-35 ans), plus diplômée (mais les connaissances de base deviennent vite obsolètes) et plus citadines.

     

    Le grand défi de la FOAD (Formation Ouverte A Distance) est de gérer toutes ces révolutions en même temps ! En effet, les cibles des révolutions précédentes existent toujours et il faut les satisfaire, tout en s’adaptant aux évolutions numériques des années prochaines ! Sa souplesse, sa dynamique, son bras séculier qui peut atteindre n’importe quelle partie du monde permettent à l’enseignement à distance de relever avec succès ces défis. C’est l’objectif des véritables professionnels de cette pédagogie moderne qui fera que la France restera le 1er pays européen en matière d’enseignement à distance.

    Auteur : Jean-Pierre Lehnisch

    tribunefoadA propos de l’auteur :
    Président Directeur Général du CNFDI
    Docteur d’Etat en droit
    licencié es-lettres
    Expert en Enseignement à Distance et auteur des ouvrages :

    1. « Enseignement à distance, droit et pratique »
      1ère thèse d’Etat sur l’enseignement à distance
    1. « L’enseignement à distance »
      Collection Que sais-je / PUF
    1. « Enseignement à distance et formation professionnelle continue »
      Ed. ESF / Ed. d’organisation

     

  • Design Thinking  et esprit créatif : peut-on former une génération d’innovateurs ?

    Design Thinking et esprit créatif : peut-on former une génération d’innovateurs ?

    Éducatice/Éducatec est passé. Vous avez la tête pleine de rêves, de projets et peut-être même avez acquis de nouveaux « jouets » numériques pour vos écoliers. Le Design Thinking est-elle l’approche pédagogique que vous recherchez pour insuffler un vent de nouveauté à votre enseignement ?

    Centré sur l’usager plutôt que sur les objets ou les technologies, design thinking est un processus pour conduire des projets innovants, pour résoudre des problèmes. Cette façon d’imaginer des solutions, initialement développée pour le milieu des affaires, s’appliquerait-elle à l’école? Peut-on initier nos élèves et nos collègues à trouver des solutions novatrices aux problèmes quotidiens?

    Appliquer le Design Thinking aux écoles exige une mise en œuvre adaptée à cette clientèle.   Deux modèles s’adressent particulièrement au milieu scolaire parce qu’ils ont été développés avec des écoles et des enseignants.

    Stanford d.scholl design thinking

    bootcamp, bootleg, la boîte à outils du Design Thinking de la Stanford d.scholl design thinking, introduit l’esprit particulier du Design Thinking, où il est bon de montrer, plutôt que parler, s’appuyer sur des valeurs humaines, communiquer avec précision et simplicité, être actif et collaborer.

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    On y trouve une description des cinq modes successifs de ce modèle :

    • faire preuve d’empathie ;
    • définir le besoin ;
    • rechercher des idées ;
    • protyper des solutions ;
    • tester les solutions.

    La troisième partie de l’ouvrage propose et commente diverses méthodes applicables au processus, en voici quelques unes :

    • adopter l’esprit du débutant, c’est-à-dire mettre nos préjugés de côté et s’ouvrir à la démarche de conception avec un oeil neuf ;
    • quoi ? comment ? pourquoi ? pour observer le contexte avec plus de finesse et sensibilité ;
    • photo-reportage utilisateur, permet de mieux connaître l’utilisateur à qui s’adresse le projet ;
    • plus de 23 autres exemples de procédures sont conseillés, dont le brainstorming.

    IDEO Design Thinking for Educators.

    Le design thinking pour les enseignants est un guide de 81 pages que vous pouvez télécharger à partir du site de SynLab.

    La question de la première page est « Comment repenser ma classe pour qu’elle réponde au mieux aux besoins de mes élèves ?» Ceci est un exemple « d’initiative de l’enseignant ». Mais les initiatives peuvent aussi bien s’appliquer non seulement à la classe mais aussi à l’école, au quartier ou à la communauté.

    Le modèle IDEO Design Thinking for Educators. comprend cinq étapes, partant de l’identification du problème, du défi à résoudre jusqu’à la mise en oeuvre de la solution.

    1- La découverte demande de comprendre le problème.

    2 – Être en mesure d’interpréter correctement la question.

    3- Conceptualiser une solution.

    4- Expérimenter la solution conçue.

    5 -Évolution : comment puis-je faire évoluer mon projet ?

    L’annexe met à la disposition du lecteur un exemple de planification de démarrage d’un projet.

    Le Guide du design thinking pour les enseignants cherche à aider les éducateurs à apporter des solutions nouvelles et créatrices à divers enjeux auxquels ils font face dans leur quotidien. En voici quelques exemples :

    • les élèves ne sont pas intéressés par la grammaire ;
    • je n’arrive pas à communiquer avec les parents de mes élèves ;
    • mes élèves ne sont pas attentifs ;
    • il n’y a aucune communication entre les enseignants et l’administration dans mon école ;
    • les résidents du quartier se plaignent du chaos à la sortie des élèves ;

    À vous de jouer

    La pensée Design exige l’application de certaines compétences :

    • savoir faire preuve d’empathie pour cerner avec exactitude le problème à résoudre;
    • savoir coopérer et partager nos idées pour résoudre le problème;
    • savoir imaginer ou construire un prototype qui représente la solution choisie par le groupe;
    • tester le prototype ;
    • reprendre la démarche suite à un retour critique.

    Si vos élèves sont de sérieux lycéens ou si vous proposez d’initier vos collègues à la «pensée design», les problèmes suggérés par cette activité d’initiation les feront peut-être douter du sérieux de la démarche. Je conseille de préciser au moment de la promotion que le processus d’initiation Ready, Set, Design a été élaboré par le très sérieux Cooper-Hewitt, National Design Museum du musée Smithsonian de Washington, USA et qu’il est utilisé par des entreprises reconnues telles la Bank of America, Apple, Miele, Deutsche Bank, Coca-Cola, pour n’en nommer que quelques unes.

    Pour initier écoliers ou collègues à ce processus, titiller leur esprit, commençons par une activité toute simple qui s’inspire des défis proposés par le projet Ready, Set, Design du Smithsonian Cooper-Hewitt, National Design Museum ! et par The Extraordinaires® Design Studio.

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    Procurez-vous des matériaux de bricolage semblables à ceux de la photo. Ils seront utilisés par les participants pour créer leurs prototypes. Exposez dans le local une banderole ou écrivez sur un tableau les trois étapes du processus.

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    Formez des équipes de trois à cinq participants. Pour pousser ces derniers hors de toute zone de confort, les quatre ou cinq problèmes proposés au choix des participants sont habituellement irréels et farfelus. En voici quelques uns, mais vous pouvez en imaginer d’autres :

    • LalaBée est une fée bien malheureuse. Ses ailes ont perdu leur imperméabilité. Elle ne peut plus quitter son logis quand il pleut. Comment l’aider?
    • Jaco qui a neuf ans est immobilisé dans une fermette isolée. Vous n’avez que du papier, de petits gobelets et des pailles à boire. Fabriquez un jeu pour le distraire.
    • Le vieux dragon est sourd. Imaginez un dispositif qui lui permet de savoir quand quelqu’un entre dans sa caverne.
    • Cinq familles vivent en autarcie en Amazonie à grande distance les unes des autres. Inventez un objet qui leur permettra de communiquer entre elles.

    Je souhaite que tous seront séduits par cette activité. Malgré l’aspect ludique, le participant s’initie à la collaboration avec ses pairs. Cet esprit de collaboration sera utile pour résoudre certaines difficultés avec ses élèves dans sa classe, au sein de son école, son quartier ou sa communauté. Ce processus inculque aux écoliers l’idée qu’ils peuvent collaborer à la résolution de problèmes communs.

    Le Design Thinking peut-il contribuer à changer nos systèmes d’éducation et leur permettre de devenir plus innovateurs, plus créatifs?

    Plus d’infos :
    Pour aller plus loin
    Jean-Pierre Leac, Qu’est-ce que le design thinking ? Cahiers de l’innovation, 10 octobre 2016
    Thot Cursus

    En anglais :
    An Introduction to Design Thinking PROCESS GUIDE

    Un document PDF du Design studio The extraordinaires

    Crédits :
    Cet article m’a été inspiré par : Design Thinking in Schools: Building a Generation of Innovators par Rafiq Elmansy , publié dans Designorate le 16 septembre 2016, avec la permission de l’auteur.

    Photo de la Home Page : Pixabay
    Schéma : Stanford d.scholl design thinking

     

  • ENT, E-learning, formation en ligne et enseignement collaboratif

    ENT, E-learning, formation en ligne et enseignement collaboratif

    Les différentes « e-plateformes éducatives » présentes sur le marché se distinguent par l’étendue de leurs fonctionnalités. Mais comme toutes les technologies, les plateformes en ligne peuvent rapidement être reléguées au statut de gadget et leur utilisation délaissée.

    On décortique avec vous toutes les nuances de ces outils pédagogiques 2.0

    Avec une offre de près de 700 plateformes éducatives en ligne, il est difficile de s’y retrouver et d’identifier précisément celle qui nous conviendra le mieux pour améliorer l’apprentissage collaboratif et simplifier le travail productif.

    Les établissements de nos jours abordent la souscription à ce type de plateforme en espérant qu’elle révolutionnera leurs méthodes d’enseignement, facilitera leurs conditions de travail et augmentera leur productivité ou la réussite des élèves. Mais dans les faits, ces outils qui in fine sont pour la plupart particulièrement étoffés se trouvent paradoxalement inexploités, car considérés comme trop sophistiqués.

    Espace numérique de travail (ENT) ou cartable en ligne

    Vector modern thin line icon on white background

     

    Le concept de l’espace numérique de travail appelé ENT, existe en France depuis près de 20 ans. C’est un portail virtuel sécurisé et accessible aux membres de l’établissement via internet donnant accès à divers outils et ressources numériques utiles à la vie de l’établissement.

    Initialement il se résumait surtout à partager les emplois du temps et était principalement proposé pour les établissements de l’enseignement secondaire et supérieur. Il permettait une meilleure gestion des classes du côté administratif, et constituait un support d’information pour les élèves.

    Depuis la vague de numérisation de l’école ces dernières années, les fonctionnalités de l’ENT ont été considérablement développées et aujourd’hui la quasi-totalité des établissements français l’utilisent.

    Parmi les fonctionnalités qu’il peut comporter aujourd’hui :

    • L’agenda avec les devoirs des élèves
    • Le carnet de notes
    • Des informations utiles
    • Des ressources (annexes vus en cours, livres pédagogiques etc.)
    • Un système de réservation de salles de travail
    • Et pour les plus avant-gardistes, le carnet de correspondance avec la mise en place d’une signature dématérialisée pour être sûr que les parents ont bien pris connaissance des faits qui concernent leur enfant

    L’ENT est une interface généralement développée en interne par l’établissement. Mais désormais certaines plateformes commerciales le proposent sous une forme standardisée et avec des caractéristiques et des fonctionnalités pouvant être personnalisées.

    E-learning ou formation en ligne

    Smartphone, tablet and laptop with E-learning text, 3d render

    Le e-learning est une plateforme d’apprentissage et de formation à distance, il désigne plus exactement l’ensemble des solutions et moyens permettant l’apprentissage par des outils électroniques.

    Certaines plateformes vous permettront donc d’héberger et de retrouver en ligne le cours ainsi que tous les outils d’apprentissage nécessaires à son assimilation.

    Le e-learning peut aller au-delà de l’enseignement en ligne et remplacer complètement une formation en présentiel, on parle alors de classe dématérialisée.

    La plateforme de e-learning doit alors pouvoir intégrer également :

    • Le E-training

    C’est la mise en pratique des connaissances admises durant la formation en ligne. Il s’agit simplement de mettre en situation vos élèves à travers des exercices qu’ils peuvent directement réaliser en ligne. Le principe de l’e-training est que les exercices doivent être réalisés par les élèves et soumis à l’enseignement exclusivement en ligne.

    • L’évaluation

    Grâce aux facteurs numériques et connectés, certaines plateformes vous permettront d’extraire les résultats obtenus par vos élèves, de les apprécier, de les comparer entre eux et dans le temps, ou encore de modéliser la progression de vos élèves.

    Votre correction ainsi que la notation pourront être communiquées toujours via la plateforme.

    • Une panoplie d’outils pédagogiques virtuels sur lesquels le formateur pourra s’appuyer : bibliothèque de ressources, navigateur web intégré, paperboard etc.

    Plateformes de travail collaboratif

    Concept of distance education and e-learning. Tutor instructs students from different countries.

    Certaines plateformes de e-learning intègrent désormais une dimension collaborative à l’enseignement en ligne. Vous aurez ainsi la possibilité de communiquer et d’échanger des contenus à distance directement depuis votre espace de travail.

     

    Les moyens : discussion instantanée, forum, documents partagés, travaux en commun, dossiers consultables et modifiables par plusieurs élèves, visioconférence, mirroring et partage d’écran sur des dispositifs connectés (tablettes, smartphone, ordniateurs) etc.

    Les interactions peuvent se faire entre utilisateurs d’un même établissement ou avec des utilisateurs étrangers : collaboration entre élèves, enseignants d’un même établissement, compères, avec les parents, avec la direction ou encore avec la communauté d’utilisateurs.

     

    La dématérialisation des supports pédagogiques est une opportunité d’économiser de l’énergie et du papier, mais le bénéfice est loin de s’arrêter là. Il s’agit également d’augmenter la productivité des cours en offrant aux élèves et aux enseignants la possibilité d’adapter le travail aux besoins de chacun. Contrairement aux idées reçues, un système éducatif virtuel et désynchronisé offre au formateur une place primordiale. Le traitement des données est fluidifié ce qui lui laisse plus de temps pour se consacrer aux besoins individuels de ses élèves.

    Il ne vous reste plus qu’à faire identifier vos besoins et opter pour la solution qui optimisera vos méthodes de travail.

     

    Plus d’infos :
    Pour plus d’information, consultez-nous sur Prointeractive.

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  • Classe inversée : s’engager, oui, mais avec des outils pédagogiques

    Classe inversée : s’engager, oui, mais avec des outils pédagogiques

    Yoni Dayan est membre de l’association Inversons la classe ! Il n’est pas enseignant mais entrepreneur dans l’edtech, teaching assistant pour Stanford et surtout, il expérimente sur des nouvelles manières d’apprendre adaptées au 21ème siècle.

    Il témoignait sur le salon Educatec-Educatice, de son expérience et de son engouement pour la classe inversée au micro de ludomag.

    « Pour moi, la classe inversée, c’est la base, le fer de lance, le support qui permet d’accompagner plein de transformations pédagogiques ».

    Yoni a fondé trois startups ; il est spécialisé depuis 5 ans dans les nouvelles manières d’apprendre car il est convaincu que le « Learning » est au cœur de notre civilisation et reste la clé pour répondre aux challenges économiques et sociaux du 21ème siècle.

    Il a rejoint l’association car il adhère complètement à sa philosophie qui est de tester de nouvelles manières d’apprendre et s’engage depuis plus d’un an en tant que membre du Conseil d’Administration, à faciliter l’émergence de cette pédagogie.

    Il fut d’ailleurs impressionné par le nombre d’enseignants dans l’association qu’il décrit comme des « teacherpreneurs« , des entrepreneurs de l’éducation, qui prennent des initiatives, testent des choses dans leur classe.

    « Alors que les enseignants n’ont pas forcément toujours le temps matériel et cérébral de se lancer dans le processus, à adopter une nouvelle solution technique… Car c’est vrai que la classe inversée, on peut s’y mettre pas à pas, mais il faut quand même des outils ».

    Depuis un an, Yoni et les membres de l’association ont analysé qu’il y avait un réel besoin d’une solution intégrale pour les enseignants qui veulent se mettre à la classe inversée et « afin d’éviter de se disperser dans des solutions de méga corporations où on ne sait pas vraiment ce qu’ils font des données ».

    A ce titre, Yoni est membre de l’équipe CLIP, Classe Inversée La Plateforme, qui est un outil d’accompagnement et de partage pour les enseignants souhaitant se mettre à la flipped classroom. Il développe cette plateforme avec l’Ecole 42.

    Suivre Yoni Dayan sur Twitter : @yonidayan_

    Plus d’infos :
    sur l’association Inversons la classe ! : www.laclasseinversee.com

    La suivre sur Twitter : @Classe_Inversee